Le consortium formé par Elicio et BayWare s’engage à « maximiser les retombées économiques et les emplois locaux ».
C’est une grande première à plus d’un titre. Le gouvernement dévoile aujourd’hui l’attribution de l’appel d’offres pour le premier parc éolien offshore flottant en « Bretagne sud », situé à une vingtaine de kilomètres des côtes, au large de Belle-Ile-en-mer et de l’île de Groix. Il est attribué à Pennavel, un consortium composé de deux poids lourds européens des énergies renouvelables : le belge Elicio et l’allemand BayWa re (filiale de BayWa AG), qui a proposé un prix de 86,45 euros le mégawattheure, très loin du plafond. prix qui avait été fixé à 140 euros par MWh. D’une puissance de 250 mégawatts, le parc éolien produira l’électricité nécessaire aux besoins d’environ 450 000 habitants.
Des engagements fermes ont été pris par le consortium en matière de transition énergétique, de sous-traitance et d’emploi
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie
« Des engagements fermes ont été pris par le consortium en matière de transition énergétique, de sous-traitance et d’emploi», souligne Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Un premier pas vers la mise en place de contenus « locaux », attendus par les acteurs industriels européens du secteur face à de redoutables concurrents chinois.
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Autre signal fort envoyé au secteur : le gagnant n’est pas EDF ! De quoi faire taire les critiques agacées de voir les appels d’offres français dans l’éolien offshore attribués à l’acteur historique du secteur. « Les opportunités vont se multiplier avec l’allocation de 14 GW dans les 3 prochaines années», complète Roland Lescure, ministre de l’Industrie et de l’Énergie. L’éolien offshore prouve une fois de plus que les énergies renouvelables nous apportent une électricité bon marché, des revenus pour les territoires et des emplois industriels. »