jeIl veut se mettre au travail et être constructif. Laurent Wauquiez, président du groupe parlementaire Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, l’a annoncé ce mardi 1euh octobre qu’il soutiendrait, en toute logique, le Premier ministre Michel Barnier, lui aussi issu de LR. L’élu s’est également ouvert à une hausse d’impôts si elle est “temporaire, exceptionnelle et équitable”.
« Dans la situation actuelle, il n’y a pas quatre postes. Il y a soit ceux qui bloquent, soit ceux qui apportent des solutions”, a déclaré Laurent Wauquiez sur RTL ce mardi, cinq ans après sa dernière intervention sur un plateau. « Et donc on va soutenir Michel Barnier, on va l’aider. Et nous l’aiderons à élaborer une politique de changement », a-t-il déclaré. Le groupe LR va prochainement soumettre des idées pour économiser jusqu’à “30 milliards d’euros”, a annoncé Laurent Wauquiez.
Celui qui est revenu à l’Assemblée nationale en juillet dernier comme député de la Haute-Loire a insisté sur le fait que la priorité pour « sortir le pays du « en même temps » » était de « réduire les dépenses ». « Si nous voulons éviter des augmentations d’impôts, nous devons avoir le courage de dire où nous allons réduire les dépenses. »
Favorable à une hausse d’impôts sous conditions
Interrogé sur son soutien, ou non, à une augmentation des cotisations obligatoires, le président du groupe parlementaire LR à l’Assemblée a estimé qu’il allait trancher en fonction de l’équilibre avec la réduction des dépenses publiques. « Y a-t-il un réel effort d’économies ? Et ce qui est demandé en matière d’impôts est-il temporaire, exceptionnel et juste ? Si oui, nous vous soutiendrons. Dans le cas contraire, nous contribuerons », a déclaré Laurent Wauquiez.
« C’est un peu facile de dire ‘on n’a pas besoin d’augmentation d’impôts’ », estime celui qui a dirigé la région Auvergne-Rhône-Alpes entre 2016 et 2024. « Je n’en ai pas augmenté une seule. impôt dans sept ans. Pour quoi ? Parce que j’ai commencé par réduire mes dépenses », a-t-il déclaré. « Si nous voulons avoir la seule vraie conversation qui compte ce matin, c’est-à-dire savoir où nous allons baisser les impôts, nous devons mettre les choses en ordre et commencer par réduire les dépenses. » « Et c’est donc cet équilibre que je vais regarder », a-t-il proclamé.
Laurent Wauquiez s’est montré dur à l’égard de l’exécutif précédent et du bilan des sept premières années de présidence d’Emmanuel Macron. “Il faut le dire : nous héritons d’une situation catastrophique, rien n’est fait depuis sept ans”, fustige l’élu, qui juge qu'”il y a un côté assez choquant à voir des personnalités politiques, des ministres qui ont exercé des responsabilités pendant sept ans, qui ont largement contribué à la situation catastrophique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, donnent des leçons à un Premier ministre qui vient d’arriver aujourd’hui. »
Dimanche 29 septembre, l’ancien ministre de l’Intérieur redevenu député du Nord, Gérald Darmanin, a notamment menacé de censurer le gouvernement de Michel Barnier s’il augmentait les prélèvements obligatoires.